Politique de la ville
Témoignages de 4 associations engagées pour l’emploi au cœur des quartiers prioritaires
Grâce au soutien de l’ANCT, ces associations œuvrent au quotidien pour faciliter l’accès à l’emploi des habitants des quartiers prioritaires de la ville. Dans ces entretiens, elles nous expliquent de quelle manière et reviennent sur les projets menés.
Voir sur les territoires le lien qui se tisse et les projets co-construits entre les acteurs nous réjouit toujours.
Anne Jourde, directrice des opérations chez Activ’actions ;
Quels sont vos projets financés par l’ANCT ?
Anne Jourde : Depuis plusieurs années, l’ANCT nous accompagne sur des actions menées dans le grand Est, l’Ile-de-France et la métropole Bordelaise. Nous organisons des ateliers d’accompagnement pour les personnes en recherche d’emploi et créons les conditions de la coopération au niveau local entre tous les acteurs de l’emploi : personnes en recherche d’emploi, acteurs de l’insertion, représentants des collectivités territoriales et entreprises.
De quoi êtes-vous le plus fière ?
Anne Jourde : Voir sur les territoires le lien qui se tisse et les projets co-construits entre les acteurs nous réjouit toujours. C’est en effet la condition indispensable pour permettre la reprise de confiance en soi, dans les autres et dans l'avenir, des 3018 personnes que nous avons accompagnées en animant 1128 ateliers en QPV depuis 2019.
Marielle Lemaire, responsable Ile-de-France de 100 chances 100 emplois ;
Quels sont vos projets financés par l’ANCT ?
Marielle Lemaire : Depuis son lancement en 2004, plus de 10 000 jeunes ont bénéficié du dispositif 100 Chances 100 Emplois : environ 80% d’entre eux ont trouvé une solution durable. Grâce à l’ANCT, les jeunes des quartiers prioritaires de la ville ont accès à une semaine de coaching. Avec les entreprises partenaires du dispositif et grâce à leurs réseaux, ils retrouvent de l’assurance, affinent leur projet professionnel, conçoivent leur pitch qui leur permettra d’obtenir un CDD, un CDI ou un contrat en alternance.
De quoi êtes-vous le plus fière ?
Marielle Lemaire : C’est de nos jeunes, passés par nos sessions de formation, dont nous sommes le plus fiers ! Ils font montre d’un talent et d’un engagement exceptionnels !
Elodie Perroteau, coordinatrice de La Fabrique coopérative
Quels sont vos projets financés par l’ANCT ?
Elodie Perroteau : L’ANCT est notre partenaire pour développer ls « coopératives jeunesse de services » (CJS) qui sont lancées dans les QPV. En 2023, il y en a eu 60 déployées dans 10 régions. Sur une période de deux à trois mois, une quinzaine de jeunes ont l’opportunité de créer et gérer une entreprise coopérative. Pour cela, ils sont accompagnés par des acteurs du territoire mais restent autonomes dans la gestion de leur entreprise.
De quoi êtes-vous le plus fière ?
Elodie Perroteau : Notre fierté ? Que les jeunes aient, à l’issue de leur expérience dans une « coopérative jeunesse de service », une idée plus précise du choix de leurs études et de leur parcours professionnel.
Voir autant de femmes travailler en CDI dans de grandes entreprises, dans un domaine porteur, où on ne les attendait pas forcément au départ !
Souad Boutegrabet , fondatrice et directrice exécutive de Descodeuses
Quels sont vos projets financés par l’ANCT ?
Souad Boutegrabet : L’ANCT est un des financeurs de notre école « Descodeuses » qui forme des femmes aux métiers du numérique à Roubaix, Paris, Saint-Ouen et Marseille. Codage, cybersécurité : autant de métiers d’avenir et rémunérateur où la parité manque encore à l’appel !
De quoi êtes-vous le plus fière ?
Souad Boutegrabet : C’est très certainement de voir autant de femmes travailler en CDI dans de grandes entreprises, dans un domaine porteur, où on ne les attendait pas forcément au départ !
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Publié le 02.09.2020