Vers une gestion durable des espaces verts de zones d’activité vendéennes

A la faveur de la Fabrique Prospective « Sites industriels de demain » à laquelle elle a participé en 2021, la CC Vie et Boulogne a souhaité réfléchir aux moyens d’améliorer les aménagements et la gestion des espaces verts dans ses zones d’activité. Le Nord Vendée – auquel elle appartient- doit en effet faire face à une chute de la biodiversité, à la disparition du bocage et à la détérioration rapide de la qualité des cours d’eau.

Les réflexions entre élus, techniciens et chefs d’entreprise participant à la Fabrique ont débouché sur l’idée d’une expérimentation de nouvelles pratiques de gestion sur l’un des pôles économiques du territoire Espaces Vie Atlantique (EVA). Situé à Aizenay, la plus grande commune de la CCVB, ce pôle est labellisé « site industriel clé en main ». Sa qualité paysagère et son cadre naturel ont été reconnus comme l’un de ses grands atouts qu’il convient de protéger.

Les échanges préparatoires à cette expérimentation avec les partenaires de la CCVB ont conduit à retenir également un second pôle (Actipôle Ouest et Est au Poiré-sur-Vie et à Bellevigny), pour élargir la démarche. La Ligue de protection des oiseaux (LPO) a, d’autre part, été retenue pour l’accompagnement technique de l’opération.

Sur la base du volontariat, les chefs d’entreprise se sont vus proposer un diagnostic gratuit des espaces verts privatifs au sein de leur propriété, complété de propositions d’action et d’un accompagnement pour leur mise en œuvre. Afin d’être crédible auprès d’eux, la CCVB a en parallèle demandé à la LPO de tester les espaces qu’elle gère en propre (cf. bassins de rétention d’orage, ronds-points…) en vue, là encore, d’aménager et d’entretenir ces espaces de manière plus durable.

Les phases de diagnostic et de proposition étant désormais achevées, les premières actions commencent à être conduites. La CCVB a notamment renouvelé son marché des espaces verts pour laisser place à de nouvelles pratiques d’entretien (cf. fauchage au lieu de tonte des pelouses). Sont aussi prévus : un fleurissement de mellifères, des plantations, la création de mares…

A la suite de l’expérimentation, ces nouveaux modes de gestion des espaces verts doivent être étendus aux autres pôles économiques de la CCVB. Un travail sur plusieurs années dont les effets seront bénéfiques pour la biodiversité et auquel les entreprises pourront trouver intérêt (cf. économie sur les frais de gestion des espaces verts, possibilité de valoriser l’image de leur site…). Une opération gagnant-gagnant.