En bref Synthèse

Petites centralités, entre desserrement urbain et dynamiques macro-régionales

Sociabilité, qualité de vie, cohésion sociale, proximité à la nature... l’ensemble de ces valeurs sont évoquées lorsque l’on parle, en France, de villes petites et moyennes. Ces villes évoquent un idéal, la bonne échelle entre villes et campagnes.

Le fort attachement des Français aux villes petites et moyennes explique pourquoi les phénomènes de déprise démographique et commerciale que connaissent certaines d’entre elles sont si violemment ressentis : la crise des villes petites et moyennes apparait comme un véritable risque d’abandon et de désunion d’une partie du pays. Ce sentiment est renforcé par l’image de métropoles qui ne cessent de s’émanciper des territoires environnants. La vitalité du maillage en villes petites et moyennes est donc bien un enjeu de cohésion des territoires.

L’organisation urbaine strictement hiérarchisée de la France et le développement également distribué sur l’ensemble des territoires, nourris par les politiques d’aménagement depuis leur création, ont été profondément impactés par des mutations rapides telles que l’essor des mobilités et du numérique, mais également par des évolutions de long terme comme la périurbanisation, la désindustrialisation ou encore la décroissance démographique. Dès lors, les centralités d’hier ne sont plus celles d’aujourd’hui. Cette note propose un état de la recherche française sur les petites centralités et fait le point sur les politiques publiques qui leur sont dédiées, en France, en Allemagne, en Angleterre et aux Etats-Unis. Ce faisant, il s’agit de questionner l’objet "petites centralités" en mettant en perspective les grands enjeux qui le traversent.

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