Concilier les besoins des habitants et les enjeux environnementaux grâce à l’apport des sciences comportementales à Yvetot

Localisation

  • Yvetot (76)

Petites villes de demain

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Yvetot a participé à une étude des sciences comportementales, dont l’objectif est de proposer de nouveaux modes d’habiter pour une correspondance entre besoins et aspirations et les enjeux de sobriété foncière.

Yvetot a fait partie de la dynamique qui a fait appel aux sciences comportementales pour mettre en œuvre une politique « multi acteurs » de sobriété foncière. La Direction Départementale des Territoires et de la Mer a lancé un travail d’accompagnement, en partenariat avec ACTELab, [S]City, le PNR des Boucles de la Seine Normande et la Communauté de Communes Yvetot Normandie (CCYN),

Dans l’objectif de Zéro Artificialisation Nette, l’étude sur l’apport des sciences comportementales offre des clés de compréhension des jeux d’acteurs et les processus de décisions qui conduisent au maintien du modèle pavillonnaire.

La répartition et le type de logements sur un territoire donné reposent en effet sur les facteurs suivants : la volonté des habitants, qu’ils soient locataires ou propriétaires, l’offre proposée sur le territoire au moment du choix, la structuration du territoire et des services accessibles.

Cette démarche territorialisée, conduite sur 2 ans, a ouvert la possibilité d’interroger cette pratique, de préciser les besoins des habitants pour finalement dégager des pistes d’intervention pour les élus et les acteurs de l’aménagement yvetois.

Dans cette méthode, l’ensemble des acteurs ont été sollicités : particuliers, acteurs techniques (Etat/DDTM, CAUE/PNR, agence d’urbanisme, EPF, bureaux d’études), acteurs économiques… Les chercheurs ont d’abord réalisé un état des lieux, puis menés des entretiens, pour diffuser un questionnaire aux habitants et organiser un focus groupe. Les élus ont été sollicités dans la dernière phase lors d’ateliers.

Il apparaît que l’alternative de l’habitat intermédiaire, économe en espace, peut répondre aux attentes des habitants et est adapté au cadre de vie rural. Il prend la forme d’un groupement de logements superposés limités (3 à 12 logements), permettant un accès individualisé aux habitations, des extérieurs privatifs et une mutualisation de certaines surfaces.

L'habitat intermédiaire permet une plus grande mixité et hétérogénéité d'habitants qui correspond mieux aux besoins et aspirations des personnes âgées.

Objectifs

  • Utiliser la prospective pour faire émerger de nouveaux imaginaires chez les acteurs de l’habitat et répondre aux enjeux environnementaux

Spécificités

  • Travail d’accompagnement mené par un groupement de chercheurs indépendants en sciences cognitives

"Face aux enjeux de sobriété foncière, les élus locaux sont en première ligne et au cœur du processus de décision pour faire évoluer les formes d’habitat sur le territoire. Cette étude, basée sur des rencontres avec l’ensemble des acteurs de l’aménagement, offre une nouvelle approche et permet de nourrir les réflexions des élus pour favoriser l’émergence d’habitats moins consommateurs d’espaces, tout en répondant aux besoins des habitants."  

Virginie Blandin, 1ère adjointe Attractivité de la ville -Urbanisme – Logement – Rénovation des quartiers -Personnel communal

"L’étude sur l’apport des sciences comportementales à l’objectif ZAN, offre des clés de compréhension sur les jeux d’acteurs et les processus de décisions qui conduisent au maintien du modèle pavillonnaire. La démarche, menée sur 2 ans, a ouvert la possibilité d’interroger cette pratique, de préciser les besoins des habitants, de dégager des pistes d’intervention pour les élus, et enfin, de proposer des nouvelles manières de penser collectivement l’habitat de demain."  

Ollivier Dénarié, Référent Territorial, Direction Départementale des Territoires et de la Mer de Seine-Maritime