Renforcer la résilience alimentaire d'une petite ville

Localisation

  • Dieulefit (26)

Programme

  • Petites villes de demain

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Dieulefit

L’équipe municipale élue en 2020 porte un programme axé sur la transition écologique et la démocratie participative. En attribuant à une élue la charge de l’alimentation, la municipalité a souhaité renforcer la résilience alimentaire du territoire, tandis que le maire qui est agriculteur biologique, a fait de l’installation d’agriculteurs son cheval de bataille.

Une petite ville en transition au cœur d’un espace rural de faible densité

La stratégie de l’équipe municipale de Dieulefit ne se limite pas aux dimensions de production ou de consommation. En effet, elle travaille également sur l’enjeu de l’eau et sur les biodéchets. La commune, ainsi que la communauté de communes sont sujets à une mobilisation, à la fois politique (des élus) et citoyenne (des habitants) pour engager une transition socio écologique, soutenir une relocalisation agricole et un accès équitable à l’alimentation.

Renforcer la résilience alimentaire d’une petite ville : un atout de taille ?

Le projet POPSU territoires consiste à examiner les stratégies pouvant être déployées pour améliorer la résilience alimentaire d’une petite ville en milieu rural. La recherche se demande si une démographie réduite et la proximité de la campagne environnante sont des atouts pour satisfaire la demande alimentaire locale et construire des filières territorialisées. Et si la résilience alimentaire – la capacité à assurer la sécurité alimentaire de la population malgré des perturbations variées et plus ou moins prévisibles – peut être porteuse d’un nouveau récit territorial, en particulier pour les petites villes et les espaces ruraux. Ce deuxième axe interroge le renouvellement des pratiques socio spatiales en milieu rural, sur la base d’un double mouvement d’ancrage local (des initiatives) et de pensée globale des enjeux alimentaires et de la transition écologique. La construction d’un nouveau récit révèle et réveille des résistances au changement de différentes natures : culturelles, identitaires, techniques.

De la statistique au terrain, une mise en récit du territoire par ses acteurs

La recherche s’appuiera dans un premier temps sur une méthodologie de diagnostic préalablement développée et appliquée à l’échelle d’une ville moyenne (l’agglomération d’Angoulême) dans le cadre du projet ORSAT (Organiser la résilience des systèmes alimentaires territoriaux). Le projet comporte 5 phases (diagnostic, enquête de terrain, séminaire, recommandations et montée en généralité). Tandis que la mise en récit sera traitée de façon transversale, en particulier par la création d’espaces de rencontre et d’échanges, par le biais d’entretiens, de création radiophonique, d’ateliers de cartographie participative et de rencontres publiques, afin de favoriser et observer l’appropriation des enjeux de résilience alimentaire par les habitants, les élus, les organisations du milieu agricole. 

Examiner les stratégies de résilience alimentaire d'une petite ville en milieu rural et identifier un nouveau récit territorial autour de la résilience alimentaire sont les deux principaux objectifs de ce projet. 

La résilience alimentaire porteuse d’un nouveau récit territorial propre aux petites villes et espaces ruraux et la co-construction d’un plan d’action en faveur de la résilience alimentaire de la commune sont des spécificités au projet.

la parole de l'élu